Comment SNCF Réseau tente d’éviter les collisions avec les animaux
« En raison d’une collision avec un animal sauvage, le trafic sur la ligne est suspendu… » Cette annonce faite en gare contrarie immanquablement les voyageurs qui attendent leur train. Les collisions avec du gros gibier – chevreuil, sanglier, biche, cerf – sont un véritable casse-tête pour la SNCF.
L’année dernière, plus de 1 900 heurts avec des animaux sauvages ont été recensés sur le territoire national, « un chiffre en hausse en raison de la prolifération des sangliers partout en France », indique SNCF Réseau. Les conséquences sont désastreuses, pour les animaux bien sûr, mais aussi pour les rames accidentées nécessitant de coûteux travaux et pour la régularité des circulations.
Chaque accident a provoqué au moins cinq minutes de retard, soit un total d’environ 200 000 minutes perdues dans l’ensemble du trafic ferroviaire. En moyenne, le coût moyen d’un heurt atteint 100 000 euros. Une facture élevée qui comprend les frais de réparation et d’immobilisation du matériel, de dédommagement des clients, mais aussi ce que représente la perte de temps pour les conducteurs et les contrôleurs.
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Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt