SNCF. Concurrence : quand est-ce qu’on y va ?
La concurrence à la française, c’est l’aiguillon. Depuis le temps qu’on nous le serine, on l’a compris. Une piqûre pour ne pas s’endormir. C’est toujours là. Patrick Jeantet, président de Réseau, souligne les dangers du monopole qui ne peut se comparer qu’à lui-même. Mais, cette fois, on a le sentiment qu’il s’agit d’aller au-delà. La concurrence, pour Patrick Jeantet, « c’est une chance pour le ferroviaire, à la fois pour Mobilités et pour Réseau », un plus grand nombre d’acteurs sur le réseau permettant d’en faire baisser les coûts : ce qui suppose une masse critique.
Franck Lacroix, à la tête des TER, constate l’envie de concurrence des régions. Et affirme une stratégie : « L’attaque plus que la défense sur un marché en croissance. » Croissance réelle sur le marché mondial, alors qu’en France, le TER stagne depuis 2010, après avoir tout de même doublé de trafic en 20 ans.
Jean-Pierre Farandou, PDG de Keolis, souligne, lui, à quel point les nouvelles mobilités « effacent les frontières du public et du privé » alors que « la voiture autonome devient une solution de transport public ». Ce qui ne fait que renforcer l’effet de concurrence généralisée. Mettons à part Alain Picard, à la tête de SNCF Logistics qui, lui, est plongé dans un mond
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Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt