La SNCF vient de créer à Lille sa cinquième plateforme d’accélération numérique, après celles de Saint-Denis, Toulouse, Nantes et Lyon. Implantée dans le technicentre industriel d’Hellemmes, la nouvelle « maison digitale » qui porte, comme les autres, le nom de « 574 », réunit des équipes d’experts et des start-up travaillant sur les métiers ferroviaires et les technologies du futur. Elle travaillera notamment sur « les opérations de type maintenance et l’usine du futur », souligne Benoît Thiers, le directeur général Digital et Systèmes d’information de la SNCF, en expliquant que l’entreprise est en train de devenir un groupe numérique grâce à la donnée. « La data renforce notre performance industrielle. Elle nous permet d’offrir une information personnalisée à chaque client et de faciliter la multimodalité », affirme-t-il.
Chaque jour, la SNCF reçoit 400 millions de données issues des voyageurs et de l’activité ferroviaire sous toutes ses formes. Ce qui permet de générer en retour quotidiennement 4 000 indicateurs de toutes sortes, certains de nature à améliorer les performances du groupe. Que ce soit dans le domaine de la maintenance, de la gestion des circulations ou de l’information voyageur. Avec, à la clé, des gisements de productivité. « Le digital est le levier de transformation globale du groupe », résume le directeur général de e.SNCF.
Un exemple : le projet Data.flux voyageurs utilise des algorithmes pour traiter les informations sur la façon dont les voyageurs combinent les modes de transport pour aller de leur point de
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