Un déraillement et des questions
Après le déraillement à l’entrée de la gare de Marseille-Saint-Charles, le 24 août à 18h13, d’un TGV Duplex en unité multiple venant de Paris (TGV n° 6145, partant de Paris à 14h37), la SNCF a pu mesurer l’étendue des dégâts : heureusement pas de blessés parmi les 350 voyageurs et le personnel de bord, mais sept voitures et une motrice de la rame de queue ont déraillé, subissant d’importants dégâts sous les caisses dus aux chocs, tandis que les roues arrachaient du ballast et frottaient les rails. Le pantographe de la motrice arrière a été détruit, pris dans la caténaire. La rame de tête n’a pas été touchée, la motrice avant et la première voiture étaient même déjà arrivées à quai.
Les dégâts sur les voies sont également conséquents : les rails sont abîmés en plusieurs endroits, la voie s’est sans doute déplacée, et les connexions sur circuits électriques sont endommagées. Une chance : il n’y a pas eu rupture de caténaire. « Pour réparer tout cela, il faudra reballaster, reconstruire sur une bonne centaine de mètres », commente Jean-Aimé Mougenot, le directeur SNCF de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’entreprise a fait appe
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