En 37 ans de circulation, le TGV a connu très peu d’accidents. Lorsqu’il y a eu déraillement, les rames sont restées le plus souvent debout du fait de l’architecture articulée du TGV, les voitures étant physiquement liées à leurs voisines.
Sur les cinq déraillements précédant celui du 24 août que nous avons recensé, un seul a été mortel et s’était produit lors d’une campagne d’essais menée sur un tronçon de la ligne à grande vitesse Paris – Strasbourg. Passage en revue de causes qui peuvent provoquer des déraillements.
Les causes matérielle
- 1 – Le 14 décembre 1992, le TGV n° 920 reliant Annecy à Paris déraille à 270 km/h, en franchissant les aiguillages à l’entrée de la gare de Mâcon-Loché TGV (Saône-et-Loire). En cause, un composant électronique défaillant a bloqué les roues d’un bogie qui a fait dérailler le train. Aucun voyageur n’a été blessé à bord, mais des personnes qui attendaient sur un quai un autre train ont été légèrement atteintes par des projections de ballast.
- 2 – Cause matérielle a
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