Lyon donne le départ à la future gare de la Part-Dieu
L’enquête publique sur le futur pôle d’échanges multimodal est lancée jusqu’en novembre, préalable à une modification en profondeur de la gare et des abords. Le train de réforme à plusieurs milliards pour résoudre le « nœud ferroviaire lyonnais » attendra plus tard.
Si la réalisation tient les promesses des dessins d’architectes, alors les Lyonnais verront réellement du changement vers 2022. La gare de la Part-Dieu avec son assemblage d’austères colonnes saumon encadrant une horloge illisible devrait laisser place à une large façade vitrée, une vitrine moderniste symbole de cette « ouverture de la gare sur le quartier » souhaitée par les élus lyonnais et les responsables SNCF.
Traversée d’ouest en est par les voyageurs et les habitants à la lisière de Lyon et Villeurbanne, dans un site urbain dense concentrant le plus grand quartier d’affaires en France après la Défense et le plus grand centre commercial en milieu urbain d’Europe, la gare de la Part-Dieu, première gare de correspondance en Europe, peine à assurer les fonctionnalités de ses débuts en 1983. Prévue pour 35 000 voyageurs par jour, elle en accueille près de 130 000 aujourd’hui, dont 30 000 en transit urbain, et environ 230 000 sont attendus dans dix ans. Au-delà de la seule gare, le pôle d’échanges multimodal (PEM) concentre chaque jour 500 000 déplacements à pied et 170 000 utilisateurs des transports en commun. « La gare est saturée, elle est au centre d’un projet ambitieux qui consiste à accueillir toutes les mobilités et à organiser et développer l’attractivité économique du quartier de la Part-Dieu », indiquait David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon, lors de la
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