La SNCF veut faire monter 200 000 voyageurs de plus dans ses TER
Acte II pour le plan CAP TER 2020. Deux ans après le lancement de son programme visant à redresser la situation des TER confrontés à la baisse des voyageurs et à la grogne des régions, le directeur général de TER SNCF Mobilités estime avoir gagné la première manche : stopper la perte des voyageurs (le trafic TER a augmenté de 4,8 % en 2017 après cinq ans de baisse continue, et si la grève a plombé 2018, la reprise est tangible depuis novembre), améliorer la qualité de service (les retards du fait du transporteur ont reculé de 17 %), et réduire les coûts de production des TER. « Nos coûts de production sont orientés à la baisse, en ligne avec l’objectif d’une diminution de 20 % des coûts de structure », affirme Frank Lacroix. Après des années de tensions avec les régions, neuf conventions TER ont été négociées pour repartir sur de nouvelles bases (notamment la maîtrise des coûts). N’en manquent plus que deux (les Hauts-de-France et la Bretagne) qui devraient aboutir dans les mois qui viennent. « Je considère que nous sommes définitivement sortis de l’impasse », souligne Frank Lacroix.
Même si les efforts doivent être poursuivis pour atteindre tous les objectifs, reconnaît le patron des TER, il est temps maintenant de passer à une nouvelle phase du programme : la conquête de nouveaux voyageurs. En allant notamment chercher les automobilistes.
Frank Lacroix se fixe l’objectif de faire monter « au moins » 200 000 voyageurs de plus chaque jour dans les TER à l’horizon 2025. Alors que les trains régionaux vont s’ouvrir à la concurrence à partir de décembre 2019 (mais il faudra sans doute attendre a
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Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
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