Grève : les préavis dormants en question
Même s’il peut se poursuivre les jours prochains, le mouvement de grève dans les transports le 18 octobre, à l’appel de la CGT Cheminots et de Sud-Rail sur le thème de l’inflation et des salaires, n’a pas connu une très forte mobilisation. Selon la SNCF, le plan de transport était « quasi-normal » sur Eurostar et Thalys, « normal » pour les TGV, « avec quelques adaptations sur les axes Atlantique, Nord, et Sud-Est« , 50 % en moyenne sur les TER (avec des pics supérieurs sur quelques régions), 55 % sur Transilien. La participation devrait être comparable à celle de la précédente grève du 6 juillet, qui portait aussi sur les salaires, et tournait alors autour de 20 %.
Grève « politique »
Sud-Rail réclame 400 euros d’augmentation mensuelle et « un vrai 13ème mois« , tandis que la CGT-Cheminots met aussi l’accent sur les atteintes au droit de grève après la décision du gouvernement de réquisitionner des salariés grévistes pour débloquer des dépôts d’essence. François Nogué, le directeur des Ressources humaines du groupe SNCF, rappelle que cette grève est avant tout « interprofessionnelle et dépasse le simple périmètre de l’entreprise« . C’est aussi, ajoute-t-il, une grève « politique « , à un mois des élections professionnelles prévues à la SNCF du 17 au 24 novembre. « Cet appel à la grève nous paraît un peu incompréhensible car nous travaillons depuis un an de façon ininterrompue sur les salaires« , commente
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