Guillaume Pepy critique la libéralisation du fret ferroviaire
Dans une tribune publiée le 4 janvier par le Frankfurter Allgemeine, Guillaume Pepy estime que l’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire de marchandises depuis le 1er janvier 2007 n’a pas apporté les avantages escomptés. « L’offre ne s’est pas étoffée, les marchés se sont contractés et au final la part du ferroviaire dans le marché européen du fret a diminué », écrit le président de la SNCF dans le quotidien allemand. Selon lui, deux conditions sont essentielles pour développer un nouveau marché européen du rail : d’une part, des financements publics pour les infrastructures, d’autre part, l’harmonisation des conditions d’exercice du métier ferroviaire. « Les compagnies ferroviaires européennes ne pourront durablement faire l’impasse sur l’harmonisation des conditions faites à leurs employés », conclut Guillaume Pepy.
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