Que restera-t-il des JO ? Les transports publics, qui ont joué un rôle-clé dans la réussite des Jeux en acheminant spectateurs, athlètes et accrédités, vont pouvoir tirer des leçons de tout ce qui a bien fonctionné. Ils ont certes bénéficié de l’extension – dans les temps – de plusieurs lignes (ligne de métro automatique 14, Eole à l’ouest ou T3B jusqu’à la Porte Dauphine), qui ont permis de mieux absorber un trafic accru. Mais ils ont surtout mis les moyens pour réussir l’épreuve.
Leurs équipes étaient sur le pont et des volontaires (7000 côté SNCF, 2700 à la RATP) ont aidé et guidé les visiteurs pour faciliter leurs déplacements. Les métros, les RER et les trains ont été globalement à l’heure. Côté Transilien, la ponctualité pendant les Jeux paralympiques serait du même niveau que pendant les JO, de l’ordre de 95 %. La RATP annonce avoir fait tourner plus de rames de métro (+ 100 %) que celles commandées par IDFM, l’autorité organisatrice des transports.
Les transporteurs, qui ont accéléré leurs recrutements, ne manquent a priori plus de conducteurs. La RATP en a embauché 250 qui vont évidemment rester. Côté SNCF, 8400 embauches ont été réalisées en 2024, incluant outre des conducteurs, des agents de maintenance et des contrôleurs parmi les principaux métiers recherchés.
Des associations d’usagers ont déjà fait savoir qu’elles souhaitent voir perdurer des services mis en place à l’occasion des Jeux. En particulier les équipes mobiles de vente dans les grandes gares et stations, qui ont contribué à réduire les files d’attente aux guichets. C’est prévu, répond notamment la Régie qui a mis à disposition de ses agents 1000 tablettes permettant de vendre des billets. Les agents dispos
L'article complet ( 1023 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !