Quinze mois après la signature avec l’Etat français et Toulouse Métropole d’un accord pour l’implantation du centre de recherche européen d’Hyperloop Transportation Technology (HTT) sur l’ex-aéroport de Francazal à Toulouse, le projet de la société californienne est entré dans une phase concrète : plusieurs tubes de 65 tonnes, 20 mètres de long et quatre mètres de diamètre sont arrivés à Toulouse le 11 avril afin de construire la première piste d’essai de ce transport subsonique du futur. Six autres convois seront nécessaires pour acheminer le reste des tubes qui permettront à HTT de réaliser cette année une première piste d’essai au sol de 320 mètres de long. L’arrivée du prototype de capsule de 30 mètres de long pour le transport de 28 à 40 passagers, construit en Espagne par Carbures, entreprise spécialisée dans les matériaux composites pour l’aéronautique, est annoncée pour l’été. D’ici 2019, c’est une piste d’un kilomètre installée sur 25 pylônes à 5,8 mètres du sol qui verra le jour. « Hyperloop n’est plus un concept, mais est devenu une industrie commerciale »
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