inOui à l’heure de la généralisation
Un an après le lancement d’inOui sur Paris – Bordeaux et sur Paris – Toulouse, la SNCF étend le nouveau service aux dessertes de Lyon, Strasbourg, Nancy, et à tout l’est du pays. En décembre, viendra le tour de Lille, Marseille et Nice. Trois types de TGV cohabitent donc aujourd’hui. Ceux que l’on dira faute de mieux standards (206 rames), inOui (98 rames), Ouigo (24 rames).
En 2013, avant qu’on ne parle d’inOui, lors de la première différenciation des services, Ouigo se lançait avec quatre rames, parc microscopique face à 330 TGV standards. En 2020, il ne devrait plus y avoir que des trains inOui (279 rames) et Ouigo (34 rames) : l’offre premium et l’offre low cost. Alors que la totalité de l’offre à grande vitesse nécessitait 334 trains en 2013, il n’y en aura plus que 313 en 2020.
Rachel Picard, en présentant les nouvelles destinations inOui le 20 septembre, a rappelé le scepticisme qui a accueilli le lancement de cette marque, au nom souvent jugé trop ambitieux. Ou les doutes concernant Ouigo, dont on a dit qu’il ferait concurrence au TGV classique tout en réduisant les marges et que la SNCF, ce faisant, se tirait une balle dans le pied. Les c
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