Une sur-pollution, bien supérieure aux calculs réalisés jusqu’alors. C’est ce que montre une enquête dévoilée hier, et menée par l’émission d’investigation de France 5, Vert de Rage, sur la pollution aux particules fines (diamètre inférieur ou égal à 2,5 microns) de l’air dans le métro et le RER dans Paris. Une douzaine de journalistes ont, pendant huit mois, mesuré (à l’aide de capteurs d’air mobiles Pollutrack, déjà utilisés dans la mesure de la qualité de l’air par la Ville de Paris) la présence de particules fines sur les 435 quais – de bout en bout, mais pas dans les rames – des 332 stations du métro et du RER de Paris et de la petite couronne (hors zones 3, 4, 5 pour le RER). « En moyenne, la présence de ces particules fines a été mesurée à 24 microgrammes par mètre cube (µg/m3), soit près de cinq fois le seuil de 5 µg/m3 recommandé par l’OMS depuis 2021 », dit l’étude.
Une pollution particulièrement marquée sur la ligne 5 du métro et sur le RER A. Et dans les stations Belleville, La Défense et Pont-de-Neuilly.
« Il ne faudrait pas laisser croire que prendre le métro est plus dangereux pour la santé que de se trouver dans un
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