La LGV Sud Europe Atlantique prend du retard
Le report du second tour de l’appel à projets inquiète les élus Contrairement à l’optimisme qu’affichait encore Dominique Bussereau mi-avril, le Premier ministre vient de repousser le second tour de l’appel à projets pour la LGV Tours – Bordeaux, sous prétexte « que les délibérations exprimées par les collectivités locales sur le protocole de financement comportent trop d’engagements conditionnés ». Une décision qui suscite les inquiétudes. Pour Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, sans cet appel à projets « dans les deux mois, la LGV pourrait prendre 10 ans de retard […]. Pour boucler le dossier, il suffirait de quelques centaines de millions d’euros de l’Etat, de Bruxelles et de RFF… » Il a écrit au président de la République pour que la décision prise soit revue au plus vite. En Midi-Pyrénées, Martin Malvy renvoie la balle au gouvernement qui « en annonçant la suppression de la taxe professionnelle sans dire comment elle serait remplacée, a encore accru la frilosité des collectivités non encore engagées. Nous devrons endetter régions, départements et communautés sur 40 ou 50 ans ». Pour sa part, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse a une explication : « Michèle Alliot-Marie, la seule élue du Sud-Ouest à être au gouvernement, ne souhaite pas que la LGV arrive au Pays Basque. »
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