Cette fois, c’est non ! La métropole de Lille (Mel) ne veut plus poursuivre la médiation qu’elle menait depuis des mois avec Alstom incapable de lancer le nouveau système de pilotage automatique de son métro. Un système vendu en 2012 à la collectivité pour un montant de 266 millions d’euros (valeur 2012), incluant l’acquisition de 27 nouvelles rames de 52 mètres.
A l’époque, l’objectif est de faire face à l’augmentation prévisible du trafic en augmentant de 50 % la capacité de la ligne 1 et de 30 % celle de la ligne 2 « tout en gérant l’obsolescence des rames VAL 206, mises en service entre 1984 et 1989 », explique la collectivité. Mais les années ont passé, plusieurs médiations ont été tentées sans succès, d’où la décision du président de la métropole, Daniel Castelain.
Dans un communiqué daté du 27 novembre et au ton extrêmement dur, Damien Castelain, explique en effet « mettre fin ce jour à la médiation engagée avec Alstom et d’aller en justice pour obtenir de la société et de ses dirigeants qu’ils assument enfin leurs responsabilités envers la Métropole Européenne de Lille et les usagers du métro face à une situation critique sans précédent dans l’histoire des transports urbains en France ».
Du jam
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Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt