La nouvelle gare de Bellegarde sort de terre
La structure de la gare dévoile peu à peu son visage définitif La roche jaunâtre du pied du Jura ne s’est pas laissé casser facilement, mais le nouveau pôle gare TGV/TER de Bellegarde a fini par se montrer. Si le viaduc quai est depuis quelques mois bien visible pour les voyageurs et les riverains, loin de l’ouvrage titanesque et inesthétique que certains esprits chagrins avaient annoncé, la gare circulaire tardait à émerger pour donner une idée d’ensemble du complexe multimodal. Les murs ont pris place sur les fondations coulées en début d’année. Ils vont renfermer le hall des pas perdus et les divers services SNCF, notamment commerciaux. Ce seul étage sera l’interface entre la rampe d’accès aux quais TGV et la gare routière ou encore le souterrain vers la sortie ville et les quais TER. Tout autour de l’édifice, l’espace se dégage peu à peu. Côté quais TER, les choses avancent très vite avec l’ouvrage béton déjà réalisé sous les voies A et B. Pour permettre le creusement du reste du souterrain, un tablier provisoire a été mis en place à l’aide de la grue Kirow, sous la voie C, alors que la voie D reste coupée. Les travaux sont quasiment terminés pour la rampe d’accès au quai 2, dont le rehaussement, l’élargissement et la mise aux normes sont en cours de finitions.
L’une des gares les plus modernes de France s’affiche donc crescendo pour la satisfaction de tous. Seule ombre au tableau, la fin du buffet de la gare. Devant la forte probabilité de ne pas survivre à la « privatisation » du quai 1 et au déport de l’accès « ville » de la gare routière, le gérant jette l’éponge.
Daniel ZORLONI
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt