La nouvelle vie du Paris-Briançon
Cinq ans avant les Jeux olympiques d’hiver organisés du 1er au 17 février 2030 dans les Alpes françaises, le décrié train de de nuit Paris-Briançon qui a vu sa fréquentation augmenter de 6% en 2024 (155 000 voyageurs), avant de connaître des fermetures pour travaux à l‘hiver 2025, va connaitre un nouvel élan. Après l’annonce fin mars par le ministre des Transports de la commande de nouveaux matériel (lire ici), la visite, le 17 avril, de Jean-Pierre Farandou et de Mathieu Chabanel, respectivement pdg de la SNCF et de SNCF Réseau, signe le renouveau de la ligne. De nuit, comme de jour.
Un Serm aussi
Outre son caractère stratégique en vue des JO, ce train d’équilibre du territoire va aussi permettre, dès les prochaines semaines, les déplacements intrarégionaux. A partir du 19 mai, il sera en effet possible d’utiliser cette ligne Intercités pour se déplacer au sein du territoire de la région Sud. Paris-Briançon répondant aux besoins des transports du quotidien, la collectivité locale a décidé de l’expérimenter comme un Service métropolitain express régional (Serm). Une navette ferroviaire entre Gap et Briançon, en correspondance avec les autocars régionaux, sera donc testée. « Les habitants des Hautes Alpes pourront emprunter le train de nuit moyennant l’achat d’un billet simple Intercités. Aucun changement pour les abonnés ZOU [abonnés des TER] qui détiennent un Pass Intercités à 5 €/semaine ou 15 €/mois », explique la région dans un communiqué du 22 avril.
Le plan de travaux doit se prolonger, indique aussi la région Sud, mais des plages de circulation du train de nuit à l’automne pourrait être ouvertes par SNCF Réseau, « sous réserve de faisabilité, l‘analyse est en cours ».
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