Une expérimentation pour réduire les émissions de particules fines dans le métro parisien
Quand on exploite un réseau de métro à 90 % en tunnel et deux lignes de RER à 28 % sous terre, la qualité de l’air en souterrain est un facteur essentiel pour la santé du personnel et des voyageurs. Et si la traction électrique est de rigueur dans le métro et le RER (à l’exception de trains de travaux nocturnes ou estivaux sur ce dernier), la pollution n’est pas pour autant absente des espaces souterrains des réseaux RATP. Une source majeure des particules fines respirées dans les tunnels et les stations est le freinage des rames. Sur la plupart des types de matériel roulant actuellement en service, le freinage pneumatique est assuré par la friction de semelles sur des disques ou des sabots (ce freinage pneumatique étant conjugué avec le freinage électrique, lorsque le moteur fonctionne en génératrice). Or toute friction produit des particules…
Essais de nouvelles semelles de freinage
Afin de réduire ces émissions de particules, la RATP, qui depuis plus de 20 ans cherche à améliorer la qualité de l’air dans ses espaces souterrains, expérimente actuellement en avant-première avec l’équipementier ferroviaire Faiveley Wabtec, spécialiste entre autres des systèmes de freinage, une nouvelle semelle de frein. Cette dernière est
L'article complet ( 788 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt