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La SNCF veut déminer la période de Noël en repoussant les négociations salariales en début d’année

20 Nov 2024

NAO , Salaire , SNCF , Social

Siège de la SNCF, Saint-Denis

Siège de la SNCF à Saint-Denis

© Actif Signal

Les négociations salariales peu avant les vacances de Noël, c’est fini! La SNCF a décidé de tenir dorénavant vers mars ses négociations annuelles sur les salaires (NAO). Justification avancée par la direction du groupe : une meilleure vision du niveau de l’inflation et des résultats de l’entreprise dont les comptes sont bouclés vers la fin du premier trimestre. Tout cela doit permettre de mieux définir la politique salariale du groupe, alors que les NAO qui se tenaient jusqu’à présent en novembre (et préparées dès la sortie de l’été) obligeaient à anticiper trop en amont la situation de l’année suivante.

Cela permet aussi de déconnecter ces discussions, socialement toujours sensibles, des périodes de fêtes de fin d’année, qui ont plusieurs fois donné lieu ces dernières années à des menaces de grève. Et parfois obligé la SNCF, sous pression, à céder aux revendications salariales, voire à des surenchères.

Reculer la date des négociations sur les salaires l’éloigne aussi d’une autre période sensible de la fin de l’année : le changement de service (autrement dit, les changements horaires) qui donne traditionnellement lieu à de la grogne  chez certains conducteurs et à des mouvements sociaux ici ou là.

2,2 % d’augmentation moyenne des salaires en 2025

Les NAO qui se sont tenues le 20 novembre ont d’ailleurs été marquées par un préavis de grève, même s’il ne visait pas -officiellement- directement ces négociations : une journée de grève le lendemain, 21 novembre, puis une grève illimitée et reconductible possiblement à partir du 11 décembre.

Les quatre organisations syndicales représentatives de l’entreprise doivent se retrouver dans la soirée du 21 novembre sur la suite à donner au mouvement. Elles devront aussi se tourner vers leurs adhérents pour décider si elles signent le nouvel accord salarial proposé par la SNCF : une augmentation moyenne de 2,2 % des salaires, se décomposant d’une hausse générale des salaires fixes de 0,5% au 1er avril 2025, d’une augmentation de la prime de travail de 13,5 euros par mois pour les statutaires, versés sur 12 mois et intégrant la prime de fin d’année, et d’une augmentation de 15 euros par mois sur le salaire de base des contractuels.

Accord sous conditions

« Pour 4ème année consécutive, la hausse proposée est supérieure à l’inflation, estimée à 1,5 % en 2025. Soit 0,7 point au-dessus de l’inflation« , souligne la direction de la SNCF. Le groupe va également maintenir la garantie d’un salaire minimum annuel équivalant à un SMIC annuel majoré de 10%, soit 1 580 euros net par mois.  Il propose une clause de revoyure de la NAO si l’inflation évolue de manière significative courant 2025.

L’accord est mis à la signature des organisations syndicales jusqu’au 29 novembre. Il ne sera validé que si deux syndicats au moins le signent. Sinon, indique la direction, il ne sera pas appliqué, à l’exception « des mesures sur les bas salaires« .

MH P

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