La SNCF victime d'une "attaque" sans précédent sur son réseau LGV
La fête des JO, qui devait commencer aujourd’hui avec la cérémonie d’ouverture, est ternie par les sabotages commis dans la nuit, autour de 4 heures du matin, sur le réseau des lignes à grande vitesse pour le paralyser. La SNCF parle d’une « attaque massive, soudaine et coordonnée« , qui laisse peu de doutes sur son origine criminelle.
Des incendies ont été déclenchés pour endommager des postes de signalisation à Courtelain, dans l’Eure-et-Loir, sur la LGV Atlantique, à Croisilles non loin d’Arras sur la LGV Nord, à Pagny sur Moselle près de Metz sur la LGV Est. A Vergigny dans l’Yonne, l’attaque a pu être évitée a priori grâce à des agents SNCF qui ont fait fuir des individus les empêchant d’endommager la LGV Sud Est.
En revanche, le trafic est extrêmement perturbé sur les autres axes avec un grand nombre de suppressions de circulations et d’importants retards quand les trains circulent (essentiellement par voie classique). Les perturbations devraient durer jusqu’à la fin du week-end.
250 000 voyageurs devaien
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