Le BAL arrive sur Amiens - Abbeville
D’ici un an, les poteaux en bois qui supportent l’impressionnante nappe de fils auront totalement disparu de l’artère Amiens – Abbeville C’est l’aboutissement d’un projet vieux de presque 10 ans, et qui prévoyait, dans le cadre du contrat de plan Etat-Région Picardie couvrant la période 2000-2006, le remplacement du block manuel par le block automatique lumineux (BAL).
Un projet qui permettra au conseil régional de Picardie de mettre en place, pour le service d’hiver 2009, un cadencement à la demi-heure en période de pointe.
Le block manuel limitait jusqu’ici à sept le nombre des passages par heure. Le BAL permettra de doubler purement et simplement ce chiffre. « Tout projet de développement de l’offre se heurtait jusqu’ici aux capacités réduites de cette artère, rappelle Frédéric Léonardi, directeur des transports à la région Picardie. Le BAL était absolument indispensable si nous voulions étoffer l’offre et permettre au TER de concurrencer la voiture dans de bonnes conditions, ce qui est un des axes de la politique du conseil régional… »
De 17 allers-retours quotidiens, la grille passera à terme à une petite trentaine de relations, soit 60 % d’offre en plus. De quoi donner un nouveau souffle à une relation qui avait longtemps souffert d’une désaffection du public, mais dont la courbe de fréquentation s’était inversée dès 2004.
Depuis quatre ans, l’axe Amiens – Abbeville enregistre en effet une progression d’environ 4 % par an, avec un total de 25,4 millions de voyageurs/kilomètres. Un chiffre qui fait de cette artère un élément clé du TER Picardie.
Longue de 45 km, cette ligne à double voie non électrifiée relie en effet les deux principales agglomérations de la Somme, et draine une foule de pendulaires qui résident dans l’ouest du département et travaillent ou étudient à Amiens.
Philippe FLUCKIGER
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