Le Parlement approuve la nomination de Jean Castex à la tête de la RATP
Fraîchement accueilli ! Lors de son audition le 8 novembre par les sénateurs, puis le lendemain par les députés, Jean Castex a dû affronter les remarques acerbes d’élus qui avaient déjà approuvé il y a un peu plus de 3 mois sa nomination à la tête de l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de France) et ont peu apprécié de le voir revenir pour leur demander cette fois un vote en faveur de sa nomination à la présidence de la RATP.
Lui donnant du « Monsieur le Premier ministre« , ils ont pointé la « longue liste de recasages » (selon les termes du sénateur LR des Alpes-Maritimes, Philippe Tabarot), établie par le président de la République au profit de ses anciens collaborateurs. Ils ont aussi rappelé les réserves importantes de la Haute Autorité à la transparence de la vie publique (HATVP), qui interdisent à l’ancien Premier ministre d’entrer en relation directe avec les ex-membres de son gouvernement ou de ses services. Cela ne les a toutefois pas empêchés de voter en faveur de la nomination de l’ancien locataire de Matignon aux commandes de la Régie, sensibles sans doute aux qualités de « compétence » mises en avant par l’intéressé lui-même et reconnues, lors de leurs interventions, par de nombreux parlementaires.
Jean Castex a répondu point par point et s’en est finalement bien sorti : « Quand je suis venu devant vous, fin juillet, la présidence de la RATP n’était pas vacante », la PDG sortante, Catherine Guillouard, ayant annoncé sa décision le 1er septembre. « De
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