Le neuvième volet du Plan de transformation de l’économie française proposé par le Shift Project concerne la mobilité de longue distance. Au total, selon le think tank, « nos longs voyages représentent 9% des émissions de gaz à effet de serre du pays ». Et, pour sa mobilité de longue distance, « un résident français parcourt en moyenne plus de 7600 km cumulés par an ». Aujourd’hui, les voyages de longue distance reposent à 90% sur des modes de transport carbonés (voiture, avion).
Le Shift Project propose, à l’intérieur de l’Hexagone, de privilégier le voyage en train (multiplication par 3 d’ici 2050), tout en réduisant celle de l’avion (-35%) et celle de la voiture (-20%). Ce qui n’est possible qu’à condition de faciliter les premiers et derniers kilomètres grâce à une offre intermodale.
Pour les emplois, la perte dans le secteur aérien (-38000 ETP) serait compensée par le gain dans le secteur ferroviaire (-37000 ETP). Sur les 30 ans allant de 2020 à, 2050, le Shift Project vise une division par 5 des émissions de gaz à effets de serre du transport aérien, au rythme de – 5% par an.