Bombardier a annoncé la reprise progressive de ses activités industrielles à Crespin le 11 mai. A l’arrêt depuis sa fermeture préventive, intervenue le 16 mars, « le site est prêt avec la mise en place d’un dispositif important de protection des salariés et le délai de 30 jours consultation du CSE arrivé à échéance », précise le constructeur.
Dès ce 4 mai, « après une séance de formation, les équipes d’encadrement commencent à tester et inspecter les lieux de travail du site pour pouvoir accueillir la première équipe de production le 11 mai, soit environ 50 personnes. »
Avant la reprise, l’équipe de Direction « fera un audit du site pour vérifier la bonne mise en œuvre des mesures sanitaires ». Une formation aux « règles de vie Covid19 » sur le site devra être faite à chaque salarié et « un kit de protection individuel sera fourni à chacun contenant notamment masques et gel hydroalcoolique ».
Le redémarrage du site Bombardier des Hauts-de-France, qui emploie quelque 1 500 personnes, devrait être progressif : « une période d’adaptation aux conditions sanitaires et à la nouvelle organisation du travail sera prise en compte ». En particulier, les salariés en télétravail ne retourneront pas au bureau « jusqu’à nouvel ordre ».
À noter qu’en Belgique, la reprise des activités sur le site de Bruges, intervenue le 14 avril, « s’est très bien passée », selon Bombardier, « ce qui permet d’augmenter progressivement le nombre de salariés de production sur le site ». Rappelons que sur le site belge, qui emploie quelque 430 personnes, une quarantaine de salariés étaient revenus au moment de la reprise. « La direction travaille de façon très étroite avec les salariés et les représentants du personnel qui sont très constructifs et coopératifs », ajoute le constructeur.
P. L.