Le SNCF bashing a ses limites
22 Jan 2021
Mis à jour le 26 janvier 2021
La SNCF a l’habitude des critiques, justifiées ou pas. Et l’entreprise publique fait souvent le gros dos, même quand elle s’estime injustement mise en cause, histoire de ne pas relancer la machine à SNCF bashing. Mais cette banalisation incite à aller toujours plus loin, souvent dans l’indifférence générale.
Heureusement, le jugement du tribunal de Paris du 20 janvier rappelle qu’on ne peut pas dire n’importe quoi, même au nom de la liberté d’expression. Même quand on connaît mal le ferroviaire comme c’est souvent le cas de la presse grand public. En cause, un éditorial de novembre 2019 du directeur de publication de VSD, dénonçant les grèves des cheminots, qui, selon lui, prennent « en otage les familles » et « les travailleurs ». Jusque-là du classique. Mais Georges Ghosn ne s’en tient pas là, écrivant que les cheminots « utilisent les salariés en France comme Daesh utilise les femmes et les enfants en boucliers humains en Syrie ». Cette référence au groupe djihadiste Etat islamique reprise bien en évidence, en rouge et en capitales, dans un intertitre du magazine, la pratique étant attribuée à « la SNCF » dans son ensemble.
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