En Ile-de-France, le télétravail a un impact important sur les transports publics. C’est ce qui ressort de la troisième étude sur les habitudes de transport, menée de mars 2022 à septembre 2022 auprès d’un échantillon de 1500 actifs franciliens, par Transilien, la Mass Transit Academy (un centre de formation et d’expertises de la SNCF), Hove (ex-Kisio) et l’Institut Paris Région (ex-IAURIF).
L’étude, présentée le 20 octobre, montre que 55 % des actifs voyageant sur les lignes Transilien SNCF télétravaillent au moins un jour par semaine. Ils n’étaient que 23 % en novembre 2019, mois de référence d’avant-crise sanitaire choisi par l’étude. Avec toutefois des disparités selon les départements : jusqu’à 64 % pour les actifs habitant les Yvelines, mais seulement 42 % pour les habitants de Seine-Saint-Denis. «Nous ne faisons pas moins de km/trains qu’en 2019 », précise Sylvie Charles, la directrice de Transilien SNCF, même si la fréquentation atteint « entre 80 et 85 % de celle de 2019 ».
L’étude révèle aussi un phénomène de “jours de pointe“ (le mardi et le jeudi), déjà observé précédemment. Mais le phénomène s’est « ancré« , voire renforcé depuis la crise sanitaire.
Le jour le plus télétravaillé, le vendredi, est choisi par « 49 % des télétravailleurs usagers du mass transit [ndr : RER et trains Transilien], par rapport au mardi choisi par 31 % des télétravailleurs». Le deuxième jour le plus choisi pour télétravai
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