Les commentaires injustes sur le bilan Pepy
Triste fin de mandat pour Guillaume Pepy. Il rêvait d’une sortie en beauté, il quitte la SNCF au moment où plusieurs mouvements sociaux ont défrayé la chronique : exercice d’un droit de retrait d’une ampleur nationale -du jamais vu-, puis débrayage au centre de maintenance de Châtillon qui a perturbé l’entretien des rames du TGV Atlantique et abouti à des suppressions de train pendant les vacances scolaires.
Ces mouvements traduisent un réel malaise dans l’entreprise. Mais de là à réduire le mandat de 11 ans de Guillaume Pepy à la crise traversée par la SNCF, il n’y avait qu’un pas qu’ont allègrement franchi un certain nombre de médias et de responsables syndicaux, parfois avec beaucoup de violence verbale, allant jusqu’à parler, dixit l’Humanité du 31 octobre, d’une « SNCF en cendres » au moment où Guillaume Pepy passe le flambeau. Quant au journal Marianne, il s’interroge : « Pepy, défenseur ou fossoyeur ? »
La SNCF est profondément transformée
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