Les guichets de gare à l’épreuve des grands départs
Début juillet, l’achat d’un titre de transport s’est transformé en épreuve, parfois en cauchemar. Les vacanciers se ruent vers les trains, la SNCF annonçant 5 % de voyageurs supplémentaires par rapport à l’an dernier. Les heures d’attente, surtout dans les grandes gares parisiennes, et les trains ratés font la une de la presse quotidienne. Le Parisien reprend les comptages de temps d’attente effectués par la CFDT-Cheminots. Le syndicat, qui déplore l’effet des fermetures des guichets sur les clients, estime qu’elles ont entraîné de plus 5 000 suppressions de postes au niveau national. Du côté des usagers, la Fédération nationale des usagers du transport (Fnaut) constate que dans la région Grand Est, « 119 gares et haltes sur 353 sont dépourvues de guichets ».
Un afflux de voyageurs pas suffisamment anticipé
« Nous avons fait une erreur en n’anticipant pas assez l’afflux de voyageurs en cette période », reconnaît Guillaume Pepy devant VRT. Le président du directoire de la SNCF veut voir dans ces déboires comme un effet pervers du « succès du train : dans notre budget, on anticipait une hausse de trafic de 3 ou 4 %. On est aujourd’hui entre 5 et 6 % ».
Mais, dit-il, « nous avons réagi ». Alors que la SNCF avait en prévision des grands départs mobilisé 550 vendeurs dans les cinq grandes gares parisiennes, « nous avons mis en renfort 150 vendeurs en plus dans ces gares et une trentaine en plus au 3635 qui depuis le 1er juillet n’est plus surtaxé ».
Autre réaction, Voyages SNCF annonce, dès le 15 juillet, l’installation d’écrans « de
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