LOM – Trainline s’inquiète d’un risque de distorsion de concurrence dans la distribution de billets
Alors que la commission du développement du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale commence, le 14 mai, à examiner le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) en auditionnant la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le voyagiste en ligne Trainline monte au créneau.
Audrey Detrie, directrice France et Benelux de Trainline, s’en explique à Ville, Rail & Transports.
Ville, Rail & Transports. Pourquoi vous mobilisez-vous aujourd’hui ?
Audrey Detrie. Nous attendons beaucoup de la LOM, qui est à nos yeux un texte structurant. On voit bien que la mobilité a énormément évolué ces dernières années, avec notamment l’explosion des trottinettes, du free-floating… De plus les frontières ont tendance à s’estomper. Aujourd’hui, les mobilités ont besoin d’un cadre, de régulation.
Or, il reste encore beaucoup de choses à clarifier pour que la mobilité reste attractive pour les Français et les étrangers. Notre objectif est avant tout est que, demain, les gens prennent davantage le train. Il y a un vrai enjeu. L’examen de ce texte à l’Assemblée nationale représente donc un rendez vous à ne pas manquer.
VRT. Quelles dispositions souhaitez-vous voir évoluer ?
A. D. Deux articles nous intéressent plus particulièrement. D’abord l’article 11, qui va régir la distribution des billets. Il pose
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