Grenoble-Alpes Métropole soutient la réouverture intégrale du Chemin de fer de la Mure
26 Oct 2017
© Archangel12
Mis à jour le 09 octobre 2018
Suite à un éboulement survenu en 2010, le « petit train de la Mure » ne circule plus sur l’intégralité de son parcours, un des plus spectaculaires de France. En juin dernier, la société Edeis était choisie par le département de l’Isère pour reprendre l’exploitation la partie haute du Chemin de fer de la Mure, entre cette localité et le belvédère de Monteynard, dans le cadre d’une délégation de service public.
Mais fin septembre dernier, Norbert Grimoud, maire de Saint-Georges-de-Commiers, déposait un recours contre cette reprise de l’exploitation, prévue pour 2020. L’élu estimait en effet que sa commune, point de départ de cette voie ferrée touristique, avait été oubliée. A juste titre, car le projet de reprise du service ne concerne pas la partie basse de la ligne, modernisée en 2008, où se trouve Saint-Georges-de-Commiers.
Depuis, le maire attend un geste des élus de Grenoble-Alpes Métropole et du département. Du côté de la première, le soutien semble acquis si l’on résume la déclaration de Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, en date du 25 octobre : « Je souhaite rappeler que la métropole n’a eu de cesse de manifester son intérêt pour la réflexion engagée par le conseil départemental de l’Isère afin de relancer l’activité touristique du petit train de La Mure, intérêt encore confirmé par courrier du 21 mars dernier, faisant lui-même suite à un courrier du 9 septembre 2016, demeuré sans réponse. Au-delà d’un tel intérêt, la métropole a également fait part de sa “pleine et entière disponibilité en vue d’une possible contribution financière en termes d’investissement”, contribution qui n’a pu être précisée non par manque de volonté mais du fait de l’absence de transmission d’éléments quant aux projets envisagés par le conseil départemental de l’Isère, s’agissant de la partie haute comme de la partie basse, comme de l’absence d’association de la métropole à la réflexion à ce propos. En somme, je ne peux laisser dire que la situation actuelle résulterait du désintérêt de la métropole pour le devenir du petit train de La Mure. Il n’en est rien et je n’accepterai pas les tentatives d’opposer les territoires matheysin et métropolitain. C’est pourquoi je réitère une nouvelle fois le plein et entier soutien de la métropole à toute initiative visant à relancer l’activité touristique du petit train de La Mure et la volonté métropolitaine d’en être partenaire, aux côtés de l’ensemble des acteurs concernés et notamment le conseil départemental de l’Isère. »