Pourquoi Bolloré a cédé ses activités à MSC en Afrique
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Devenu au fil des années un acteur incontournable de la logistique en Afrique de l’ouest, le groupe Bolloré a finalement cédé, au printemps dernier, 100 % des activités de sa division Bolloré Africa Logistic à MSC (Mediterranean Shipping Company). L’homme d’affaires breton se retire après plusieurs déconvenues alors que cette division, forte de près de 21 000 collaborateurs à travers ses 250 filiales, enregistre toujours une forte croissance de son activité. La stratégie du repreneur, numéro un mondial du transport maritime, s’inscrit dans la volonté de contrôler tous les maillons de la chaîne logistique et de mieux connecter les ports à l’arrière-pays.
Trois concessions ferroviaires
Pour développer les connexions entre les ports et l’hinterland, le groupe avait aussi investi dans le rail. Bolloré gérait trois concessions ferroviaires : Sitarail, Bénirail et Camrail. La première a en charge la ligne entre Abidjan et Ouagadougou, à cheval entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. La seconde se limite, pour sa part, au Bénin.Vincent Bolloré a longtemps eu l’objectif de connecter ces deux compagnies en réalisant une boucle ferroviaire, allant de la Côte d’Ivoire au Bénin, en passant par le Burkina Faso et le Niger. Quant à la troisième compagnie, elle gère trois lignes au Cameroun.
Alors que Bolloré Africa Logistics a encore connu une croissance en hausse de 12 % au premier semestre, qu’est-ce qui a motivé l’homme d’affaires breton à mettre un terme à c
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