Quelle place pour les trains de la concurrence sur l'axe Paris - Lyon ?
Après l’effet d’annonce, le principe de réalité. Le 4 juin, Thello, filiale de la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia, a annoncé sa volonté d’ouvrir deux allers-retours quotidiens à grande vitesse entre Paris et Milan. Avec des arrêts intermédiaires à Lyon, Chambéry, Modane, Turin et Milan (lire ici).
Une ouverture envisagée en juin 2020, année de la mise en place de la concurrence sur le marché des lignes ferroviaires non subventionnées, principalement à grande vitesse.
Saturation des sillons
Dans un tweet fort à propos, Laurent Monjole, directeur des Affaires publiques au cabinet d’avocats Samman, et anciennement à l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), a mis le doigt sur les questions qui risquent de fâcher :
La saturation des sillons sur l’axe Paris – Lyon, c’est toute la question en effet. Même si son projet de liaisons à grande vitesse passe avec succès le « test d’équilibre économique » de l’Arafer (lire ci-dessous), rien ne dit qu’il y aura des sillons disponibles entre Paris et Lyon aux horaires propres à séduire la clientèle affaires visée par Thello lorsque l’italien commandera ses sillons à
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Publié le 04/06/2019
Publié le 15/12/2014