Conformément au principe de « tout pour tous », en 2015, les transports en commun devront être accessibles aux PMR Concernant les transports publics urbains, le bus est un véhicule clé puisqu’il représente à lui seul 90 % du parc (15 796 véhicules sur un parc total de 17 686 en janvier 2008). C’est avec la nouvelle génération de tramways que les véhicules surbaissés ont fait leur première apparition. Le tout premier a été conçu spécifiquement – en concertation avec les associations de handicapés –, en 1985, et inauguré en 1987 à Grenoble. Du côté des bus, ce n’est que dans la seconde moitié des années 90 que des véhicules à plancher bas ont été proposés. Mais le surbaissé est depuis devenu un standard et, au fil du rajeunissement du parc (âge moyen actuel de 8,3 ans), la proportion d’autobus accessibles ne cesse de progresser. Au dernier recensement de l’UTP, c’est-à-dire au 1er janvier 2008, 71 % des bus sont à plancher bas, en circulation dans 93 des 121 réseaux urbains de province. Preuve que l’équipement se poursuit à un rythme soutenu : on en comptait que 41 % en 2001, 51 % en 2004 et 61 % en 2006. L’accessibilité de base est complétée par divers équipements tels que : les palettes rétractables (45 % du parc), les systèmes d’agenouillement (27 %), les espaces réservés aux usagers en fauteuil roulant (46 %), ou encore les annonces sonores (46 %) et infos visuelles (49 %). Ile-de-France comprise, désormais 86 % du parc français d’autobus est doté d’au moins un équipement d’accessibilité, contre 57 % en 2004 et 74 % en 2006.
Cécile NANGERONI