Renfe : les défis de la nouvelle présidence
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L’annonce a pris tout le monde par surprise : le président de la Renfe, Raül Blanco, a démissionné, le 14 janvier, moins de deux ans après son arrivée à la tête de l’entreprise ferroviaire publique. Son mandat s’est déroulé dans des conditions difficiles, alors que l’opérateur espagnol perd de l’argent et souffre face à l’arrivée de la concurrence. Les derniers mois ont été particulièrement mouvementés, en raison de pannes à répétition des nouveaux trains à grande vitesse qui ont provoqué de nombreux incidents sur le réseau. Le président démissionnaire est remplacé par Álvaro Fernandez Heredia, un proche de l’actuel ministre des Transports, Oscar Puente (lire aussi ci-dessous).
Raül Blanco a annoncé son départ pour “des motifs personnels”, a révélé le 7 janvier le quotidien La Vanguardia. Il quitte l’entreprise publique pour “le secteur privé”. La décision aurait été prise “d’un commun accord” avec le ministère des Transports.
Comptes déficitaires
Economiste de formation, Raül Blanco était arrivé à la tête de la Renfe après la démission en février 2023 d’Isaías Táboas, poussé vers la sortie à la suite du scandale des trains “trop larges” pour les tunnels des réseaux régionaux de Cantabrie et des Asturies. Lié au parti socialiste, Raül Blanco était secrét
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