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Siemens met le cap sur le « monde d’après »

Le Mireo pour la vallée du Rhin a obtenu son autorisation de mise en exploitation commerciale en six mois de moins que le délai habituel.

© Siemens

Moving beyond. Soit en français « aller au-delà ». Révélé au cours de la première conférence de presse – virtuelle – organisée par Siemens Mobility depuis la crise sanitaire, le nouveau slogan de l’industriel traduit en deux mots sa vision du « monde d’après ».

Pour Sabrina Soussan et Michael Peter, codirecteurs généraux de Siemens Mobility, il n’y a pas de raison que l’évolution de la mobilité post Covid-19 soit différente de ce qu’elle était auparavant : « la baisse de fréquentation des transports publics n’est qu’à court terme », assure Sabrina Soussan, qui est également présidente de l’Unife. « La méga-tendance reste », proclament les dirigeants de Siemens, soulignant que la fréquentation remonte en Chine et en Allemagne, tout en assurant que le rail non seulement reste la colonne vertébrale du transport public, mais pourrait même devenir dominant sur le marché de l’interurbain, comme le montre l’orientation choisie par la France privilégiant le train à grande vitesse aux vols courts. Michael Peter concède toutefois que tous les projets ne seront pas menés aussi vite que prévu : « des PPP risquent d’être retardés au Brésil ».

D’autres projets vont en revanche plus vite que prévu. Sabrina Soussan a annoncé la mise en service toute récente, le 14 juin, du premier train de la nouvelle plateforme Mireo de Siemens dans la vallée du Rhin entre Karlsruhe et Bâle. Un train dont l’autorisation de mise en exploitation commerciale a été obtenue en 38 mois : « ça peut sembler long, mais ça fait six mois de moins que le délai standard de 44 mois », précise la présidente de l’Unife.

Plus largement, même au plus fort de la crise sanitaire, « les projets ont été menés à bien et nous avons reçu de nouvelles commandes », rappelle Michael Peter, citant le prolongement de la ligne bleue du métro de Bangkok ou les développements de l’ICE 4. « Tous les sites clés Siemens Mobility sont restés ouverts et 81 % de l’activité a été maintenue », résume le dirigeant, qui souligne que la sécurité des salariés a été un point primordial. De son côté, Sabrina Soussan remercie les équipementiers : « il n’y a jamais eu le moindre arrêt de la production causé par un fournisseur ».

Même s’ils restent très prudents quant aux prévisions au-delà du deuxième trimestre de l’année fiscale 2020, les dirigeants de Siemens Mobility mettent en avant la « résilience » de leur entreprise, après deux très bonnes années. Fort de 37 000 salariés, le spécialiste de la mobilité au sein du groupe Siemens a engrangé 12,9 milliards d’euros de commandes au cours de l’année fiscale 2019, portant à 32 milliards le montant des commandes en cours. Et la tendance s’est poursuivie début 2020, avec entre autres la commande de 20 automotrices Mireo Plus B à batteries passée en mars par le Bade-Wurtemberg. Une transformation de l’essai grandeur nature mené sur un Desiro avec les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB).

Le monde d’après, Siemens Mobility s’y voit déjà. Outre son nouveau slogan, le constructeur a présenté lors de la conférence de presse une vidéo montrant ce que pourrait être le quotidien d’une jeune Singapourienne en 2025, utilisant intelligemment l’offre de mobilité en privilégiant le télétravail aux heures de pointe et les transports publics – dont la propreté est assurée par un traitement des surfaces ou désinfection par exposition aux UV – lorsqu’ils sont moins remplis. Et entre les stations de métro et les bureaux, de petits véhicules autonomes font la navette pour ceux qui ne font pas le choix du vélo à assistance électrique… Un meilleur des mondes dans lequel Michael Peter semblait avoir hâte de se trouver !

Mais ce monde d’après existe déjà en partie aujourd’hui. Et Sabrina Soussan de citer comme exemple l’automatisation du métro parisien, où les intervalles peuvent descendre à 85 secondes, ou la maintenance prédictive et la digitalisation des AVE entre Madrid et Barcelone – « nous remboursons le billet si le train a plus de 15 minutes de retard, ce qui n’arrive qu’une fois sur 3 400 ». Tout ceci en attendant les projets pilotes de Mireo à hydrogène et la prochaine génération de trains de nuit commandée par les ÖBB « pour des relations à travers toute l’Europe ». Alors, vivement demain ?

P. L.

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