Suites pas si rapides
14 Jan 2019
© Transalp Renouvellement
Mis à jour le 15 janvier 2019
Le renouvellement du réseau représente un effort colossal avec 2,818 milliards d’euros en 2019. Et, comme le rappelait le 9 janvier Patrick Jeantet devant la presse, l’effort va se monter à 3,2 milliards à partir de 2022. Les suites rapides jouent un grand rôle dans ce dispositif. Les trains-usines ainsi nommés permettent de renouveler beaucoup plus rapidement que par les méthodes traditionnelles le ballast et les voies.
Le 28 avril 2016, le conseil d’administration de SNCF Réseau a donc autorisé la passation de « trois accords-cadres de travaux de renouvellement des voies en suite rapide », hors Ile-de-France, pour la période 2018–2024. Gros hic : selon nos informations, sur ces trois suites rapides, deux connaissent des retards importants et la qualité n’est pas au rendez-vous.
Il s’agit des lots deux et trois, attribués au groupement Transalp Renouvellement (mandataire) avec Sferis et ETMF (lot n° 2, 660 millions sur sept ans : lot n° 3, 568 millions sur 7 ans). Celle pilotée par Meccoli (mandataire) avec ETF, ETF Services, VFLI et Sferis donne à notre connaissance satisfaction (lot n° 1, 690 millions sur sept ans).
SNCF Réseau ne dément pas mais ne souhaite pas commenter, étant en discussion avec les industriels pour essayer de sortir le mieux possible des difficultés.