Syndicats. Le rendez-vous du 15 mars
Si, le 14 mars le gouvernement persiste dans sa volonté de légiférer par ordonnances, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF, CGT Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD Rail et CFDT Cheminots appelleront à faire grève dès le lendemain.
Elisabeth Borne va recevoir le jeudi 1er mars, à séparément, les représentants des quatre syndicats représentatifs de la SNCF : CGT-Cheminots, Unsa Ferroviaire, SUD Rail, CFDT Ferroviaire, ainsi que FO Cheminots. Des entretiens qui vont prendre l’essentiel de la journée de la ministre, de 8h30 jusqu’au milieu de l’après midi.
Mardi 27 février, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF, CGT Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD Rail et CFDT Cheminots avaient décidé, réunis en interfédérale, au lendemain de la déclaration du Premier ministre sur la réforme ferroviaire, du dépôt d’une alerte sociale dès le mercredi 28 février. Le mercredi 14 mars, le gouvernement a prévu d’adopter en conseil des ministres son projet de loi l’habilitant à légiférer par ordonnances sur la réforme de la SNCF. Les syndicats ont arrêté une position commune : si le gouvernement persiste, ils appelleront à une grève reconductible commençant le 15 mars. Les quatre OS, qu’elles soient considérées réformistes (Unsa-ferroviaire, CFDT Cheminots), ou « dures » (CGT Cheminots, SUD-Rail), partagent une grande partie des analyses sur le projet du gouvernement. Pour elles, le statut des cheminots n’est pas un obstacle à un bon fonctionnement de la SNCF.
En revanche, la question de la dette n’est pas traitée par le gouvernement. Quant aux petites lignes, si elles sont à première vue sauvées, c’est pour mieux laisser le soin aux régions de leur faire un sort. Et le recours aux ordonnances ne passe pas. Explications.
CGT-Cheminots
« Fermement opposée à la concurrence »
La CGT-Cheminots a publié le soir de la déclaration d’Edouard Philippe un communiqué rappelant qu’elle est « fermement opposée à la concurrence ». Le syndicat précise : « Nous réaffirmons que l’ouverture à la concurrence n’est pas gage d’efficacité et de développement pour le mode ferroviaire. Les exemples multiples dans d’autres pays le démontrent. » De plus, le syndicat considère que « l’ouverture à la concurrence n’est pas obligatoire », en se fondant sur le règlement européen OSP, qui autorise le maintien de l’attribution directe des services ferroviaires (sans appel d’offres).
La C
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Publié le 26/02/2018