TGV : Pepy évoque un modèle « pas très robuste »
Devant les députés de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, Guillaume Pepy a rappelé le 2 juin que le modèle économique de la SNCF est aujourd’hui « remis en cause de manière substantielle ». D’une part, le trafic TGV ne chute pas mais il ne progresse pas. D’autre part, a-t-il rappelé, les péages ont été substantiellement augmentés pour financer la rénovation du réseau classique, ce qui ne lui semble pas illégitime, à la condition de savoir jusqu’où on ira. Quoi qu’il en soit, le président de la SNCF reconnaît qu’une activité de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (le TGV) finançant un groupe de 25 milliards, ce n’est pas un modèle « très robuste ». L’activité est aujourd’hui, constate-t-il, en phase de redressement assez lente et fragile. SNCF Proximités est sur une augmentation de 3 %. Le TGV stagne à « zéro plus ». Et si les marchandises connaissent en Europe « une certaine reprise », elle ne bénéficiera en un premier temps qu’à la route.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt