Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

Les résultats de la SNCF marqués par la grève contre le pacte ferroviaire
Publié le 28/02/2019 à 19h49

Une année particulière marquée par la plus longue grève de son histoire (41 jours selon ses calculs), c’est sous cet angle qu’il faut regarder les comptes 2018 de la SNCF, a expliqué le 28 février Guillaume Pepy en présentant les résultats du groupe. « Compte tenu de la grève, la hausse du chiffre d’affaires de 1,3 %, est modeste. Mais à partir du second semestre, une fois la grève achevée, la croissance a atteint 3,4 % », a commenté le président du directoire, pointant la « résilience » de l’entreprise et le « rebond fort » enregistré au second semestre.

Le résultat net affiché par la SNCF est modeste : 141 millions pour un chiffre d’affaires de 33,3 milliards d’euros. Il était de plus d’ 1,3 milliard en 2017. Sa contraction est expliquée par le manque à gagner dû à la grève évalué à 890 millions d’euros (SNCF Mobilités et Réseau confondus). La cession d’une filiale immobilière pour 766 millions d’euros a toutefois permis de rester dans le vert. Hors élément exceptionnel, le résultat net récurrent est négatif à 214 millions d’euros. Enfin, côté SNCF Réseau, la dette s’est alourdie de 3 milliards d’euros en atteignant 49,6 milliards en 2018.

Pour Guillaume Pepy, qui préfère retenir la performance du deuxième semestre, la croissance est tirée par le  « redécollage des trafics TER, avec parfois des trajectoires de croissance très élevées, plus élevées que le TGV ». Elle s’explique aussi par les bons résultats d’Eurostar et de Thalys, ainsi que par ceux du TGV à bas coûts Ouigo, qui accroît son trafic de presque 50 % chaque année. Revers de la médaille, Ouigo en phase de développement (Paris-Toulouse doit prochainement ouvrir) ne gagne toujours pas d’argent et cannibalise une partie de la clientèle des TGV classiques. «Mais ce qui nous intéresse, c’est de mener une politique de volume », explique le dirigeant.

Les filiales participent aussi fortement à la croissance, comme Keolis qui affiche un bond de 17 % de son activité à l’international grâce à quelques beaux contrats (tout particulièrement l’exploitation des trains au Pays-de-Galle, le plus gros contrat de son histoire) et a maintenu, voire renforcé, sa présence en France (+3,4 %).

Ombre persistante au tableau : Fret SNCF, toujours déficitaire, et qui a durement subi les effets de la grève. « « Des clients sont partis et ne sont pas revenus », souligne Guillaume Pepy, en rappelant le projet de filialisation de Fret SNCF. La procédure, qui passe par une autorisation européenne, est suspendue par des recours, indique encore celui qui est aussi PDG de SNCF Mobilités.

Pour 2019, la SNCF table sur une croissance de l’activité de 4 %. Et prévoit un niveau toujours conséquent d’investissements : plus de 10 milliards d’euros (8,9 milliards investis dans les infrastructures et le matériel roulant ferroviaire en 2018). Il est notamment prévu de mettre en service 150 trains neufs (contre 115 l’année dernière). Avec en toile de fond la perspective d’ouverture la concurrence : fin 2019 pour les TER, fin 2020 pour les TGV. La SNCF va donc devoir continuer à tailler dans ses coûts pour être en ordre de bataille et répondre aux futurs appels d’offre. Le plan performance a déjà permis d’économiser 530 millions d’euros. « Quand nos concurrents arriveront, ils se lanceront avec les structures les plus légères possibles ». Le plus dur reste à faire ?

MH P

Marie-hélène Poingt
Par Marie-hélène Poingt
Journaliste
SUR LE MÊME THÈME
Ferroviaire

Il y a 4 mois - Marie-hélène Poingt

Ferroviaire

Il y a 5 mois - Marie-hélène Poingt

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

Ville Rail & Transports :
Un magazine et une info en continu
Je découvre les offres
Ville Rail & Transports :
Un magazine et une info en continu
Je découvre les offres
Ville Rail & Transports :
Pour les pros du transport public
Les événements VRT

Ville, Rail & Transports organise palmarès, forums, tables rondes et conférences sur le thème des transports urbains et ferroviaires.

+ d'infos
Le club VRT

Le club est un lieu d’échanges et de partage dédié aux professionnels du secteur des transports et de la mobilité.

+ d'infos
La lettre de VRT

Abonnez vous à la Lettre de VRT qui vous informe chaque mercredi sur les dernières actualités et vous livre ses analyses et ses exclusivités.

Ville Rail & Transports :
Pour les pros du transport public
Les événements VRT

Ville, Rail & Transports organise palmarès, forums, tables rondes et conférences sur le thème des transports urbains et ferroviaires.

+ d'infos
Le club VRT

Le club est un lieu d’échanges et de partage dédié aux professionnels du secteur des transports et de la mobilité.

+ d'infos
Lettre de VRT

Retrouvez ici les articles de La lettre de VRT de Ville, Rail & Transports qui vous informe chaque mercredi sur les dernières actualités et vous livre ses analyses et ses exclusivités.