Xavier Bertrand est tenté. La région qu’il préside, les Hauts-de-France, devrait se porter candidate au développement de la nouvelle technologie de pile à combustible développée par Alstom pour le TER. Valérie Pécresse, tout aussi clairement, a fait le choix contraire. La présidente de la région capitale a regardé le dossier pour la ligne P du Transilien. À quoi bon électrifier puisqu’on dispose maintenant d’une technologie non polluante et permettant de se passer de caténaires ? Valérie Pécresse préfère éviter les aléas de la diversification technique et du développement d’un train. Investir donc dans l’électrification, pour 70 millions, et en profiter pour poursuivre, avec 15 Francilien de plus, la commande de trains éprouvés, adaptés à cette desserte, et qui donnent pleine satisfaction.
Mais la volonté de disposer d’un parc homogène rencontre vite ses limites. Objet d’un prochain appel d’offres, le matériel du RER B. Du fait essentiellement de hauteurs de quai, il ne pourra être le même que le RER 2N NG. Les réseaux ont leur histoire que la raison ne connaît pas.
F. D.