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Un pilotage très centralisé en Midi-Pyrénées

03 Fév 2009

réseau

Mis à jour le 23 mai 2017

Les leçons tirées de la tempête de 1999 ont permis d’anticiper celle de 2009 Les leçons de la tempête de 1999 ont été tirées. Dès le vendredi 23 janvier, lorsque Météo France a lancé une alerte rouge, la région Midi-Pyrénées a mobilisé ses équipes. « Dès 7h du matin, le samedi, nous avons ouvert une cellule de crise régionale et nos équipes étaient prêtes sur le terrain avec les draisines. Soit 80 à 100 personnes avant même le début de la tempête. Nous avions préparé des scénarios, nous savions où chacun se trouvait, notre organisation était donc en place très en amont », raconte Thierry Chantriaux, le directeur délégué infrastructures en Midi-Pyrénées. Une anticipation d’autant plus nécessaire que la préfecture, qui a aussi ouvert une cellule de crise où un responsable SNCF était présent, a fait savoir qu’elle allait interdire la circulation routière dans la région. « C’est sans doute la principale différence avec 1999. Il y a dix ans, des agents avaient eu du mal à se rendre sur place car les routes étaient bloquées », rappelle Thierry Chantriaux. Les draisines ont été positionnées à des endroits stratégiques. Par exemple, à chaque extrémité de la ligne Toulouse – Tarbes pour que les équipes puissent faire l’état des lieux, progressivement, dès la fin des intempéries. Les vents se sont levés vers 7h. Ils ont soufflé jusqu’à 160 km/h jusqu’en tout début d’après-midi. Dès 7h, la SNCF a commencé à restreindre la circulation des trains, puis elle a totalement interrompu le trafic à 8h30. « Nous ne voulions pas avoir de voyageurs bloqués en pleine voie. Seuls deux trains ont été arrêtés à Cordes », explique-t-on à la région SNCF de Toulouse.
Chaque responsable d’équipe était en contact permanent avec la cellule de crise qui pilotait en temps réel les interventions. L’examen des voies a débuté vers midi. Les grands axes ont été prioritairement examinés, les petites lignes sont passées après. Peu à peu, les équipes ont été renforcées, comptant jusqu’à 200 personnes qui ont les arbres et débris tombés sur les voies ou les coulées de boue, et réparé les caténaires coupées ou les barrières cassées des passages à niveau. « La tempête de 1999 avait fait beaucoup plus de dégâts. Il y avait des arbres dans tous les sens. Suite à cette tempête, un programme d’abattage des arbres a été mené. Du coup, nous avons ramassé moins d’arbres sur les voies », raconte le responsable des infrastructures. La première circulation a eu lieu dimanche à midi, le 25 janvier, sur la ligne non électrifiée Toulouse – Auch. Puis elle a été étendue jusqu’à Brive. Rapidement aussi, la liaison jusqu’à Paris a été rétablie. C’était un challenge. Il a été obtenu au prix d’une grande mobilisation des cheminots, qui n’ont pas compté leurs heures pour effacer les traces de la tempête.
 

Marie-Hélène POINGT

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