Le gouvernement recule sur l'Autoroute ferroviaire Atlantique
Nouvelle reculade? Ou décision sage pour tous les pourfendeurs de l’autoroute ferroviaire, ce système qui
permet de faire monter des camions sur des trains ? Le gouvernement a annoncé que l’autoroute ferroviaire Atlantique ne se fera pas. Ou du moins pas dans la forme qui était prévue jusqu’à présent. Le secrétaire d’Etat Alain Vidalies a en effet indiqué le 30 avril à la radio France Bleu Gascogne, que « l’Etat ne va pas signer ce contrat ».
Un contrat annoncé il y a un peu plus d’un an par son prédécesseur, Frédéric Cuvillier, qui souhaitait confier une délégation de service public à VIIA Atlantique (la marque regroupant les activités d’autoroutes ferroviaires de SNCF Geodis) pour exploiter à partir du début 2016 cette autoroute ferroviaire entre la plate-forme de Dourges (Pas-de-Calais) et le terminal de Tarnos (Landes). VIIA Atlantique se serait vu confier la réalisation des deux terminaux et l’exploitation du service pour 15 ans. Le service devait offrir quatre allers-retours quotidiens, soit une capacité de 480 poids lourds par jour. 300 millions d’euros devaient aussi être investis par l’ex-Réseau ferré de France (aujourd’hui SNCF Réseau) dans des travaux sur les infrastructures, dont la mise à gabarit des voies sur l’ensemble du parcours, permettant d’accueillir des trains de plus de 1 000 mètres de long.
Désormais l’Etat constate « qu’il y avait des conséquences pour les populations, que ce projet n’était pas financièrement équilibré, qu’il y avait un gros risque pour l’Etat ». Et Alain Vidalies d’ajouter : « Le
L'article complet ( 818 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 27/11/2024 - Hervé Deiss