Quelque 10 000 salariés travaillant pour les réseaux ferroviaires canadiens de fret ont été mis en lock-out, le 22 août, après l’échec de discussions sur les conditions de travail. Depuis plusieurs mois, des négociations sont menées sur le thème de la durée du travail, le redéploiement de salariés et la sécurité, entre direction et syndicats dans deux entreprises de transport de marchandises, CN (Canadien National) et CPKC (Canadien Pacifique Kansas City).
Ces deux compagnies transportent quotidiennement des céréales, des voitures, des produits pétroliers ou encore du bois, pour une valeur quotidienne estimée à 730 millions de dollars américains. D’où des inquiétudes pour le coût de ce conflit sur l’économie du pays, manifestées par des entreprises et des agriculteurs.