« Un Parisien sur deux est exposé à des niveaux de pollution supérieurs aux seuils européens »
06 Nov 2017
© Henri Garat/Mairie de Paris
Anne Hidalgo va présenter le nouveau plan climat de la Ville au Conseil de Paris les 20, 21 et 22 novembre. Il fera ensuite l’objet d’une consultation publique de décembre à février avant son adoption finale prévue en mars 2018. Christophe Najdovski, maire adjoint chargé des Transports, explique quels sont les enjeux dans le domaine de la mobilité.
VR&T. Vous allez bientôt adopter votre nouveau Plan Climat. Quel est son objectif ?
C. N. Nous avons discuté avec de nombreux acteurs et l’Etat doit accompagner les collectivités. Nous avons fixé des trajectoires : 2024 pour la fin du diesel à Paris. 2030 pour l’essence. Ce que nous visons en 2030, c’est la fin de l’utilisation des énergies fossiles. Pas celle des véhicules thermiques : le biogaz, par exemple sert à des véhicules thermiques et nous voulons l’encourager.
C’est une trajectoire volontariste qui nous permet de tenir un cap. Cet objectif est partagé par un certain nombre de grandes métropoles mondiales. Le 23 octobre, à Paris, 12 maires de grandes villes ont déclaré qu’ils souhaitaient aller vers le zéro émission. Nous visons la neutralité carbone. Or, les transports et le bâtiment sont les deux secteurs les plus émissifs de gaz à effet de serre.
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