Grand Paris. Kengo Kuma signera la gare de Saint-Denis-Pleyel
10 Nov 2014
Ile-de-France , Paris , Saint-Denis , Gares , Grand Paris
Mis à jour le 23 mai 2017
L’architecte japonais Kengo Kuma a été retenu pour la conception de la future gare de Saint-Denis Pleyel. Jusqu’à présent…
dans le choix de la maîtrise d’œuvre et des gares, la SGP avait donné l’impression de jouer la référence nationale. C’était compréhensible, de bonne guerre, et l’on remarquait parmi les élus de célèbres architectes. On se sentait tout de même à l’étroit dans l’habit hexagonal, après la période flamboyante du Grand Paris et la grande ouverture à l’air du large de la consultation internationale auprès de dix groupements d’architectes. Confier une gare emblématique du Grand Paris à Kengo Kuma, c’est bien. Et pas n’importe quelle gare. La plus grande du Grand Paris, où convergeront les lignes 14 prolongées, 15, 16 et 17, dans une Seine Saint-Denis en pleine métamorphose. Kengo Kuma ? « Un très bon architecte, inventif et fin, qui aime jouer avec les matériaux, et qui a notamment une expérience des gares » se réjouit par exemple Bertrand Lemoine. Alors directeur de l’Atelier international du Grand Paris, Bertrand Lemoine avait été convié « en vedette américaine » un soir de novembre 2011 à l’Hôtel de la Marine, à Paris, où la mission Grand Paris de Bouygues Construction avait invité, en star, Kengo Kuma à parler de ses réalisations. Sujet du dîner-débat : « Places de Gare, pour articuler la Gare et la Ville, au service du développement des territoires ». Un sujet cher à Kengo Kuma, qui a notamment exposé ce soir-là la façon dont il avait rénové en 2003 la façade de la gare de Shibuya à Tokyo – quartier très vivant, très populaire chez les jeunes Japonais. Né au Japon en 1954, professeur invité à l’université de Columbia, il a notamment reçu le Grand Prix de l’Architectural Institute of Japan en 1997. Kengo Kuma a travaillé en France à plusieurs reprises. Il a récemment réalisé le Conservatoire de musique et de danse Darius Milhaud d’Aix-en-Provence, le Fonds régional d’art contemporain Paca à Marseille, ou la Cité des arts et de la culture de Besançon. Il est aussi le lauréat choisi par Lyon Turin Ferroviaire pour le projet de gare internationale de Suse sur la ligne Lyon – Turin. S’il a pu travailler en France, il a remarqué que le pays n’est pas facile et s’est doté de réglementations plus tatillonnes que celles du Japon… La SGP lui a ouvert les portes. Trop fort.
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