Thalys taille dans les relations déficitaires
02 Mar 2015
Mis à jour le 15 juin 2017
Deux liaisons France – Belgique, depuis 19 ans d’existence, ne font pas toujours le plein et devraient disparaître très prochainement. Il s’agit…
d’une part de la desserte d’Ostende, de l’autre de la dorsale de Liège via Mons. La décision a été confirmée fin février « pour des raisons économiques » par le Kern (conseil des ministres restreint) belge, sur demande de la SNCB, qui exploite ces Thalys.
Côté wallon, il y a le « Whalys », surnom de l’aller et retour quotidien avec Paris pour les villes arrosées par la Sambre ou la Meuse. Une liaison symbolique dont profitent ces villes de la dorsale wallonne, qui ont perdu toutes les dessertes internationales entre la France et l’ouest de l’Allemagne, remplacées par des Thalys via la LGV et Bruxelles. Se connectant à cette ligne entre la frontière française et la capitale belge, le « Whalys » part de Liège pour Paris, via Namur, Charleroi et Mons au petit matin, avec retour en soirée. Le tout moyennant une subvention de 5 millions d’euros par an, vu son remplissage globalement insuffisant pour en assurer la rentabilité sur des bases purement commerciales. S’il est généralement vide entre Liège (relié à Paris via Bruxelles) et Namur, ce train présente des taux d’occupation supérieur à 50 % les vendredis, samedis et dimanches.
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