Avec Ansaldo, Hitachi devient vraiment européen
Mis à jour le 23 mai 2017
Finalement, c’est Hitachi qui a repris au groupe italien Finmeccanica sa branche ferroviaire, le 24 février. Le lendemain, le cours des actions du groupe japonais…
a connu une légère baisse. La bourse s’inquiète t’elle de cette diversification géographique de Hitachi dans le secteur ferroviaire ? Le fait est que le groupe japonais, qui cherche à se diversifier face à la situation incertaine du nucléaire au Japon, va devoir trouver 773 millions d’euros pour racheter les 40 % que Finmeccanica possède dans le capital d’Ansaldo STS, spécialiste de la signalisation. Le repreneur envisage également de débourser jusqu’à 1,9 milliard d’euros pour une OPA sur les 60 % restants, cotés à la bourse de Milan. En revanche, c’est quasiment à un « prix d’ami » qu’Hitachi reprend dans son intégralité le constructeur de matériel roulant AnsaldoBreda. Pour quatre usines et leurs 2 300 salariés, que le repreneur s’est engagé de garder, 36 millions d’euros ont été mis sur la table, soit la valeur d’un très petit contrat. Deux montants qui traduisent cruellement la situation aux antipodes des deux anciennes filiales de Finmeccanica, alors que ce dernier cherche à se recentrer sur l’aéronautique et la défense.
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