« Il n’y aura pas une vraie concurrence à l’échelle européenne »
19 Déc 2016
Mis à jour le 23 mai 2017
Michael Cramer, le président (Verts) de la commission des Transports du Parlement européen, critique le volet social du 4e paquet ferroviaire adopté mi-décembre, et la concurrence du rail qui, selon lui, ne sera pas loyale.
VR&T. Le quatrième paquet ferroviaire européen a enfin été adopté, sous les coups de sifflet des cheminots qui parlent de porte ouverte au dumping social. Ont-ils raison ?
Michael Cramer. Oui, ils ont raison. Le volet social est vraiment le point faible de ce paquet. Nous aurions voulu qu’il intègre une clause de reprise du personnel aux mêmes conditions en cas de changement de prestataire. Parce que sans cela, nous craignons que la concurrence ne se fasse que sur la base des coûts et non pas sur la qualité du service. Or, nous ne voulons pas que la concurrence dans le rail ait les mêmes conséquences sociales que celles qui a eu lieu dans l’aviation ou dans le transport routier. Oralement, y compris au sein de la commission des Transports, tout le monde est d’accord pour dire que les aspects sociaux sont importants. Mais quand il s’agit de légiférer, c’est autre chose. C’est pourquoi nous ne sommes pas parvenus à trouver une majorité pour défendre notre position. Le groupe des Verts est critique vis-à-vis de ce résultat.
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