La SNCF vise 25 % d’offre low cost en 2020
Mis à jour le 23 mai 2017
La SNCF veut faire de son offre low cost « le fer de lance de la grande vitesse ». Pour regagner du terrain face à la concurrence des autres modes, et notamment du covoiturage, elle a déjà tenu sa promesse de baisser ses prix, affirme Rachel Picard, la directrice de Voyages SNCF. Selon elle, le prix moyen payé par les voyageurs a reculé de 3 % en 2016 comparé à 2015 (à 49 euros).
D’où la décision d’amplifier la politique de petits prix pour conquérir de nouveaux clients de plus en plus sensibles aux tarifs. C’est ce qui a été fait en direction des jeunes avec le lancement fin janvier de l’abonnement illimité TGV Max, qui a été vendu à 75 000 exemplaires sur les deux premiers mois quand Voyages SNCF tablaient sur 10 000.
D’où aussi la volonté de proposer plus de billets sur le TGV à bas coûts Ouigo où le prix moyen s’établit à 23 euros environ. Désormais, et depuis qu’iDTGV a disparu, les voyageurs n’auront plus le choix qu’entre le TGV classique et le TGV à bas coûts Ouigo.
Ouigo, qui ne dessert pour le moment que le Sud-Est, va relier Bordeaux et Strasbourg à partir de juillet. A partir de 2019, il partira des gares parisiennes de Lyon et de Montparnasse, alors qu’aujourd’hui il part de gares excentrées comme Marne-la-Vallée-Chessy.
L’objectif est de faire passer la part de Ouigo à 25 % en 2020, en le faisant transporter 26 millions de voyageurs (5,1 millions en 2016) sur les 110 millions attendus par Voyages SNCF. Un peu plus de 35 rames sont alors prévues (12 rames aujourd’hui), soit seulement 17 % de l’offre TGV, puisque les rames sont mieux remplies et les rotations plus nombreuses. Un mode de production 50 % moins cher qu’avec un TGV classique.
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