François de Rugy, un connaisseur des transports au perchoir
28 Juin 2017
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Mis à jour le 29 juin 2017
En devenant le quatrième personnage de l’Etat après son élection le 27 juin à la présidence l’Assemblée nationale, François de Rugy démontre qu’il a su tracer sa voie malgré un cheminement parfois sinueux. L’ancien écologiste, qui a rejoint Emmanuel Macron durant la campagne après être passé par la case socialiste et échoué à la primaire du PS, est un fin connaisseur des rouages du Palais-Bourbon : il y a fait ses premiers pas en 1997 en tant que secrétaire général d’un groupe rassemblant radicaux de gauche, écologistes et chevènementistes, puis, depuis 2007, a été élu trois fois de suite député de la Loire-Atlantique. Il a aussi été coprésident du groupe écologiste en tandem avec Barbara Pompili.
Parmi ses champs d’intérêts figurent les transports auxquels il s’est particulièrement consacré lorsqu’il était élu conseiller municipal de Nantes dans le groupe des Verts, puisqu’il était adjoint au maire, chargé des Transports durant la période 2001-2008. Il a aussi été l’un des vice-présidents de la communauté urbaine Nantes Métropole, chargé des Déplacements. Favorable au développement des transports publics et des modes dits actifs comme le vélo, il était en désaccord avec le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, sur le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes même s’il s’est montré favorable à la tenue d’un référendum sur le sujet.